Pour Nessa ...
« Cueille dès maintenant les fleurs de la vie car la mort est si pressée que le frêle bouton qui s’ouvre aujourd’hui aura bientôt trépassé. »
« Carpe Diem. Profite du jour présent. »
« Veuillez vous approcher messieurs et contemplez tous ces visages surgis du passé. Vous les avez bien souvent entraperçus ici sans jamais vraiment les regarder. Ils ne sont guère différents de vous n’est-ce pas ; invincibles, autant que vous croyez l’être. Le monde leur appartient. Ils sont persuadés d’avoir un avenir grandiose, tout comme un bon nombre d’entre vous. L’espoir brille dans leurs yeux, comme vous. Ont-ils attendu qu’il soit trop tard pour ne réaliser ne serait-ce qu’une miette de leurs grands rêves ? Parce que messieurs voyez vous, tous ces garçons fertilisent les chrysanthèmes ... Mais si vous tendez l’oreille, vous les entendrez murmurer un conseil, écoutez les allez penchez vous plus près... Carpe… vous entendez ? Carpe... Carpe diem. Profitez du jour présent mes amis. Que votre vie soit extra-ordi-naire. »
« En dépit de tout ce qu’on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde. »
« On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité et que l'humanité est faite de passions. La médecine, le commerce, le droit, l'industrie sont de nobles poursuites et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie... la beauté... l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit. Pour citer Whitman : « Ô moi, ô la vie, tant de questions qui m'assaillent sans cesse. Ces interminables cortèges d'incroyants. Ces cités peuplées de sots. Qu'y a-t'il de beau en cela ? Ô moi, ô la vie ? » Réponse : « Que tu es ici. Que la vie existe ! Et l'identité. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. » ... Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime ... Quelle sera votre rime ? »
« Ce qui fait naître un poème c’est surtout une révélation intérieure. Les plus beaux poèmes traitent de petits riens, un chat, un nuage … mais n’écrivez pas de poèmes ordinaires. »
« -"Montre moi un cœur affranchi du fardeau des rêves et je te dirai voici un homme libre."-"C’est dans ces rêves que l’Homme trouve la liberté. Cela fut, est et restera la vérité." »
« Les poètes disparus vouaient leurs réunions à sucer la moelle secrète de la vie [...]Ce n’était pas une loge secrète, nous étions des Romantiques. Nous ne « lisions » pas de la poésie, mais les vers exprimaient leur nectar sur nos langues, nos âmes s’élevaient ! Les Dieux naissaient de nos mains ! »
« Henry David Thoreau : "Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Et sucer toute la moelle secrète de la vie… Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie. Pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu." »
“To Be Read At The Opening
of D. P. S. Meetings
I went to the woods because I wanted to live deliberately... I wanted to live deep and suckout all the marrow of life ! To put to rout all that was not life... And not, when I came to die, discover that I had not lived...”
« Alfred Lord Tennyson : "Allons mes frères, partons en quête d’un nouveau monde. J’ai prit pour but l’horizon de la mer du couchant. Et quoique dépossédé de l’ardeur de nos forces d’antan qui bousculait le Ciel et la Terre, nous sommes ce que nous sommes. Oui ! L’âme trempée et le cœur héroïque. Bien affaiblis hélas par les ans, mais fort de la volonté de combattre, chercher, trouver... et ne rien céder! »
« Je monte sur mon bureau pour ne pas oublier qu’on doit s’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent… Oui le monde est différent vu de mon bureau. »
« Quand vous lisez ne laissez pas l’auteur décider pour vous ; non, c’est à vous de décider. Trouver votre propre voie (voix), mais il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard mes amis ; plus vous tarderez, moins votre voix pourra ce faire entendre. Thoreau a dit "Pour bien des gens la vie est une lente désespérance ! Faut pas vous résigner !". Parlez, libérez vous, osez, allez à la conquête de terres vierges. »
"Je hurle mon cri barbare YAWP sur tous les toits du monde." W.W. L'oncle Walt
« Keating : La photo de l’oncle Walt là haut, à quoi elle vous fait penser ? Allez, allez sans réfléchir ! Vite !
Todd : Euh… et ben à… à un fou.
Keating : Quel genre de fou ? Dites allez sans réfléchir.
Todd : Un fou un peu dément…
Keating : Mais non voyons trouvez mieux que ça ! Libérez votre esprit, essayez de l’imaginer, dites ce qui vous passe par la tête allez, même si c’est une absurdité ! Allez ! …
Todd : Un fou avec les dents qui transpirent !
Keating : Bon sang ! Mais c'est de la poésie que vous faites Todd ! Fermez les yeux. Voilà voilà voilà on ferme les yeux... Décrivez ce que vous voyez.
Todd : J’ai les yeux fermés … heu … la photo de l'oncle Walt ... La vérité est ... comme une couverture qui vous laisse les pieds froids. [La classe se met à rire]
Keating : Oubliez les autres il n'existent pas ! Cette couverture dites m'en plus ! Parlez moi d'elle !
Todd : C'est... on a beau tirer dans tout les sens, y'en a jamais assez ! On la tire, on la pousse et elle est trop petite pour nous tous ! Du moment où on entre en gémissant, au moment où on part agonisant on se cache sous la couverture et on pleure, on crie et on se meurt... [La classe applaudis]
Keating : N'oubliez jamais ça. »
« Tout ça avait pour but d'illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu'en pense les autres. [...] Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, les vôtres. Même si on les trouvent anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit "c'est maaaaaal". Robert Frost a dit " Deux routes s'offraient à moi et là j'ai suivi celle où l'on allait pas et j'ai compris toute la différence. " »
« Sucez la moelle de la vie oui, mais n'avalez pas l'os. On doit savoir défier et savoir se méfier. Le bon marin doit savoir Louvoyer. »
« Cueille dès maintenant les fleurs de la vie car la mort est si pressée que le frêle bouton qui s’ouvre aujourd’hui aura bientôt trépassé. »
« Carpe Diem. Profite du jour présent. »
« Veuillez vous approcher messieurs et contemplez tous ces visages surgis du passé. Vous les avez bien souvent entraperçus ici sans jamais vraiment les regarder. Ils ne sont guère différents de vous n’est-ce pas ; invincibles, autant que vous croyez l’être. Le monde leur appartient. Ils sont persuadés d’avoir un avenir grandiose, tout comme un bon nombre d’entre vous. L’espoir brille dans leurs yeux, comme vous. Ont-ils attendu qu’il soit trop tard pour ne réaliser ne serait-ce qu’une miette de leurs grands rêves ? Parce que messieurs voyez vous, tous ces garçons fertilisent les chrysanthèmes ... Mais si vous tendez l’oreille, vous les entendrez murmurer un conseil, écoutez les allez penchez vous plus près... Carpe… vous entendez ? Carpe... Carpe diem. Profitez du jour présent mes amis. Que votre vie soit extra-ordi-naire. »
« En dépit de tout ce qu’on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde. »
« On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité et que l'humanité est faite de passions. La médecine, le commerce, le droit, l'industrie sont de nobles poursuites et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie... la beauté... l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit. Pour citer Whitman : « Ô moi, ô la vie, tant de questions qui m'assaillent sans cesse. Ces interminables cortèges d'incroyants. Ces cités peuplées de sots. Qu'y a-t'il de beau en cela ? Ô moi, ô la vie ? » Réponse : « Que tu es ici. Que la vie existe ! Et l'identité. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. » ... Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime ... Quelle sera votre rime ? »
« Ce qui fait naître un poème c’est surtout une révélation intérieure. Les plus beaux poèmes traitent de petits riens, un chat, un nuage … mais n’écrivez pas de poèmes ordinaires. »
« -"Montre moi un cœur affranchi du fardeau des rêves et je te dirai voici un homme libre."-"C’est dans ces rêves que l’Homme trouve la liberté. Cela fut, est et restera la vérité." »
« Les poètes disparus vouaient leurs réunions à sucer la moelle secrète de la vie [...]Ce n’était pas une loge secrète, nous étions des Romantiques. Nous ne « lisions » pas de la poésie, mais les vers exprimaient leur nectar sur nos langues, nos âmes s’élevaient ! Les Dieux naissaient de nos mains ! »
« Henry David Thoreau : "Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Et sucer toute la moelle secrète de la vie… Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie. Pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu." »
“To Be Read At The Opening
of D. P. S. Meetings
I went to the woods because I wanted to live deliberately... I wanted to live deep and suckout all the marrow of life ! To put to rout all that was not life... And not, when I came to die, discover that I had not lived...”
« Alfred Lord Tennyson : "Allons mes frères, partons en quête d’un nouveau monde. J’ai prit pour but l’horizon de la mer du couchant. Et quoique dépossédé de l’ardeur de nos forces d’antan qui bousculait le Ciel et la Terre, nous sommes ce que nous sommes. Oui ! L’âme trempée et le cœur héroïque. Bien affaiblis hélas par les ans, mais fort de la volonté de combattre, chercher, trouver... et ne rien céder! »
« Je monte sur mon bureau pour ne pas oublier qu’on doit s’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent… Oui le monde est différent vu de mon bureau. »
« Quand vous lisez ne laissez pas l’auteur décider pour vous ; non, c’est à vous de décider. Trouver votre propre voie (voix), mais il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard mes amis ; plus vous tarderez, moins votre voix pourra ce faire entendre. Thoreau a dit "Pour bien des gens la vie est une lente désespérance ! Faut pas vous résigner !". Parlez, libérez vous, osez, allez à la conquête de terres vierges. »
"Je hurle mon cri barbare YAWP sur tous les toits du monde." W.W. L'oncle Walt
« Keating : La photo de l’oncle Walt là haut, à quoi elle vous fait penser ? Allez, allez sans réfléchir ! Vite !
Todd : Euh… et ben à… à un fou.
Keating : Quel genre de fou ? Dites allez sans réfléchir.
Todd : Un fou un peu dément…
Keating : Mais non voyons trouvez mieux que ça ! Libérez votre esprit, essayez de l’imaginer, dites ce qui vous passe par la tête allez, même si c’est une absurdité ! Allez ! …
Todd : Un fou avec les dents qui transpirent !
Keating : Bon sang ! Mais c'est de la poésie que vous faites Todd ! Fermez les yeux. Voilà voilà voilà on ferme les yeux... Décrivez ce que vous voyez.
Todd : J’ai les yeux fermés … heu … la photo de l'oncle Walt ... La vérité est ... comme une couverture qui vous laisse les pieds froids. [La classe se met à rire]
Keating : Oubliez les autres il n'existent pas ! Cette couverture dites m'en plus ! Parlez moi d'elle !
Todd : C'est... on a beau tirer dans tout les sens, y'en a jamais assez ! On la tire, on la pousse et elle est trop petite pour nous tous ! Du moment où on entre en gémissant, au moment où on part agonisant on se cache sous la couverture et on pleure, on crie et on se meurt... [La classe applaudis]
Keating : N'oubliez jamais ça. »
« Tout ça avait pour but d'illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu'en pense les autres. [...] Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, les vôtres. Même si on les trouvent anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit "c'est maaaaaal". Robert Frost a dit " Deux routes s'offraient à moi et là j'ai suivi celle où l'on allait pas et j'ai compris toute la différence. " »
« Sucez la moelle de la vie oui, mais n'avalez pas l'os. On doit savoir défier et savoir se méfier. Le bon marin doit savoir Louvoyer. »
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